Mes très chers amis,
Vous y êtes passé un fois ou deux, vous avez passé une soirée ou plus, vous y avez passé du bon temps, ou non, … Vous vous en souvenez bien, ou pas… vous en avez peut-être juste entendu parler… Quoi qu’il en soit, je vous propose une petite visite rétrospective de notre appartement à Neufchâteau. Nous y avons passé un certain temps, précisément d’août 2002 à novembre 2008, temps qui nous aura permis d’y faire des rencontres mémorables, d’y vivre des instants impérissables et qui nous auront, de toutes façons, permis de grandir, d’évoluer et de se construire jour après jour.
Notre vrai, premier, grand et bel appartement... peut-être le seul aussi vaste... peut être le seul avec des voisins agréables (enfin façon de parler, car à part la mamy du dessous, omettons-en (délibérément) quelques uns, de voisins – notamment le dealer de service, le couple bagarreur et l’ivrogne libidineux) … Bref, l’appartement d’une tranche de vie que nous ne voulons pas oublier, malgré tout…
Si vous voulez bien me suivre… Entrez et soyez les bienvenus…
Commençons par la pièce communément appelée « le bureau »... Une fois la porte d’entrée franchie, première porte à droite dans le couloir (que vous découvrirez plus tard au cours de la visite), vous voici dans l’antre de la création. Création cependant réfrénée par l’économie de chauffage qui sévissait de novembre à avril (vous comprendrez plus tard pourquoi en voyant l’étendue de notre « petit » nid).
En y passant la tête, la première chose qu’on y voit, c’est ça :
Tournons nous d’un léger quart de tour vers la droite…
Retournons nous encore un peu…
Si on se tourne encore un peu, on se retrouve face à la porte par laquelle on a passé la tête y’a pas si longtemps encore.
Comme vous avez pu constatez, au dessus, un poster de Superman et pas de Star Wars , qui lui, trône au dessus de l’étagère sur la photo précédente. C’est complètement illogique, je sais. Mais c’est comme ça. Tiens, pourquoi vous remontez tous voir sur la photo précédente ? Tttttt… manque d’attention…
Changeons maintenant de pièce… Retournez vous, prenez la porte, et avancez de quelques pas. Vous vous retrouvez alors dans le couloir. Faute de temps, je dois bien vous l’avouez, je ne l’ai pas pris en photo sous tous ses angles. Cependant, deux photos plus haut, grâce à la porte ouverte, vous y distinguiez une petite table agrémentée d’une nappe jaune (merci Lulu), avec un miroir au dessus, et un balai pour nettoyer ledit couloir posé contre la table.
Imaginons que vous êtes en face de ça. A gauche de la table, la porte pour la chambre, à droite, la porte pour la cuisine. Une préférence pour la sieste ou le manger ? Non ? Vous vous en foutez ? Bon... alors on va aller dans la chambre. Suivez-moi. Et veuillez effacer immédiatement ce regard trouble et ce sourire douteux. Merci.
En dessous du masque de Bali qui fait peur mais que j’aime beaucoup (merci chéri), un magnifique scrap d’Emy. Au dessus du même masque, une chtite broderie faite de mes petites mains. Sur le fauteuil (merci tonton), un pingouin. Pas n’importe lequel, il s’agit de Monsieur Pingouin (merci belle maman). Il s’est échappé de sa banquise et préfère la chaleur douillette de nos bras et de notre lit plutôt que l’atmosphère relativement fraîche du pôle. On le comprend. Cachée à moitié par une jupe, une broderie de moi, pas encore encadrée (attention, ceci est un message subliminal : merci Papa !)
Près de la porte (qui mène à la cuisine) un sachet géant avec un pingouin dessus. J’ai un chéri qui aime beaucoup les pingouins. C’est des choses qui arrivent.
Allez, on se tourne.
Au mur, un samouraï (merci Momo), un petit prince qui fait la sieste, un radiateur, et une porte qui mène à la pièce la plus reculée de l’appart. On ira après que je vous aurais montré le lit.
Le lit donc, chose promise, chose due. Au mur, une estampe érotique (ben oui, c’est la chambre quand même), entourée des idéogrammes des 4 saisons. Sur le montant du lit, pfff, du bordel. Mon bol tibétain rempli de… heu… choses, mes boites à bijoux, des colliers sur la lampe de chevet (merci Jérôme), le poste pour s’endormir en musique, et Beddy Buddy, merveilleux petit canard bleu qui réchauffe et sent bon la lavande après avoir séjourné 3 minutes au micro-onde (merci Laure). Ici, il ne cache pas son penchant pour le poste. Je crois qu'il est amoureux.
De mon côté (côté bordel donc), sur la table de chevet, encore du bordel, avec mon livre du moment, Labyrinthe de Kate Mosse qui parle d’une histoire très intéressante avec des cathares (entre autre) et juste en dessous, mon indispensable dictionnaire des perversions. No comment.
Si vous voulez bien, prenons la porte aperçue plus haut, entre l’armoire et le radiateur, pour y découvrir la fameuse « petite pièce ».
Tout de suite à droite, un dessin d’Emy qui remonte du temps où on était à la fac. Au dessus, un Jésus, qui remonte très certainement à l’époque kitsch (merci Mamy). En dessous de tout ça, un tas grand comme ça de manteau et de sacs à main, et encore en dessous, des chaussures cachées. Ben vi, faut bien les entasser quelque part !
On se tourne encore un peu. Le tas de manteau dépasse de la droite. Un autre tas s’accumule depuis looongtemps sur un coffre bleu (celui de quand j’étais bébé) rempli de chaussures (ben oui, y’en a là aussi.. et pis dans la chambre, et pis dans l’entrée, et pis partout ou je les enlève de mes pieds d’ailleurs). A côté, un amoncellement de couvertures, de draps et de chauffeuses pour les z’amis squatteurs (ou saouls, ou les autres), des cartons de fringues très mal cachés par un draps et attention ! Jackie Brown vous tiens en joue !…
Vite ! Tournons nous ! M****, elle est toujours là ! Faisons ceux qui ne l’ont pas vu, en regardant mon truc en plume accroché sur la coiffeuse. Dessus, une partie de mon attirail de sorcière. Des bougies, mon chaudron, des pierres, de l’encens, un pot de tabac (il paraît que ça sert parfois, si, si). On aperçoit un morceau de la grille de la cage de voyage de Wicket en bas à gauche.
On va cadrer un peu plus haut avant de se tourner… Et hop ! Encore des cartons de fringues cachés sous un drap violet. Passons pour s’intéresser plutôt à mon autel à magie. Mais ? Que fait Kiki la dessus ? Le petit fourbe ! Il a du s’y glisser entre deux photos. Il aime beaucoup les photos.
Allez, on sort. On reprend le chemin inverse par la chambre. Par la porte ouverte, on a vue sur une autre porte, celle du salon (qui jouxte le bureau). Mais avant, j’ai bien envie de vous emmenez dans la cuisine (qui jouxte la chambre). Nan parce que je sais pas vous, mais moi j’ai faim ! Qui a dit : « comme d’hab » ? Pfffff ! Facile celle là… Je vais faire celle qui n’a rien entendu.
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La cuisine
Oh ! J’allais oublier de vous faire remarquer ma broderie avec le chat qui dort. J’l’aime bien. Peut-être parce qu’elle m’a pris des mois à faire. Et que c’est un chat qui réclame peu d’entretien.
Alors… Il est 9h20 et pour toutes les mauvaises langues qui pensent que je me lève tard, hé ben non ! Na ! Ça vous apprendra à médire. Des plantes, encore. Mais y’a surtout mon magnifique bambou (à gauche, derrière l’appareil de torture). Il a survécu alors qu’il faisait 10 cm, dans un verre d’eau sans eau, devant une fenêtre, pendant une semaine. Depuis, le bougre a 8 ans et est plus grand que moi. (Comment ça c’est pas dur ?! Grrrrrr). Il faut que je lui trouve un nom. Vos suggestions sont les bienvenues.
Y’a aussi l’aquarium de Bubulle, sans Bubulle, qui est parti vivre dans le jardin, sous un arbre. Depuis, on l’appelle l’urne. Ce qui est chouette, c’est que ça colle parfaitement avec la déco intérieure qu’affectionnait particulièrement Bubulle : une squelette dans son cercueil qui fait bloup quand y’a de l’eau et une ruine gothique.
*Soupir* Que de souvenirs… Allez, on reprend la porte pour aller dans le couloir.
Envie de pisser ? Pas de problème, on y va.
Je crois que ça se passe de commentaires (pour la traduction, on verra si vous êtes sages). J’aime bien les toilettes pop. Alors y’a du Warhol, mais en fait, c’est du moi. Y’a du Pollock aussi, mais c’est toujours du moi. Oh, pis un pingouin entre les deux avec une citation culte : « Pingouin dans les champs, hiver méchant ! » (Merci Mary !) Y’a des mots croisés aussi (Force 3, attention, c’est du sérieux !), parce que ça passe le temps et que ça rends plus intelligent (et que ça rime !)...
Sur l’autre mur, y’a ça, pour méditer : « Lost in Paradise »... Moué, enfin ça, ça dépend de l’occupant précédent.
Allez, bande de garnements. On va se laver les mains maintenant. Hop hop hop.
Hop ! Demi-tour, gauche !
Bon, ben on a fait le tour … ah non, pas tout à fait. Si on se retourne, y’a une ch’tite buanderie… J’vous la montre juste pour dire :
Bon, ben maintenant, on change de pièce... la dernière, c’est promis. Mais la plus importante aussi…
Le salon _____________________________
On y accède par le couloir. Logique. C’est flou, mais explicite. Pas ma phrase, la photo.
Dans la TV, les Totally Spice … hem, oui, j’ai un peu honte, mais comprenez moi aussi, le mercredi matin à 9h10, ben y’a rien d’autre. Surtout quand on a que 6 chaînes. Une chance que j’ai pas pris les photos 20 minutes plus tard. C’est l’heure de Bob l’Eponge. Sinon, des VHS dans le coin, la fameuse TV, une Playstation 2 (chéri, chut ! tu auras la 3 quand tu seras sage ! re-chut ! je sais bien que t’es gentil, mais cesse d’insister, boudiou ! D’ailleurs, regarde, t’as oublié de passer l’aspi sur le tapis ! si, si !)
J’vous présente maintenant ce que j’ai eu sous les yeux la plupart du temps…
Mais encore plus indispensable à ma propre survie, y’a ça :
Après réflexion, je pense que c’est à cause de ce genre de déco qu’on me traite de gothique. Mes cheveux noirs n’ont rien à voir là dedans finalement…
Chaque objet ici a sa petite histoire… Je vous la raconterais bien, mais ça risque d’être long. Et j’en vois déjà qui baillent (et la main devant la bouche !?)… Et ben j’vais vous raconter quand même et pis c’est tout !
Le Jésus au mur était abandonné sur une étagère chez Emmaus. On l’a trouvé sympa pour égayer notre studio au CROUS. Depuis il nous suit partout. En dessous, Exalibur et l’épée de Conan, à échelle réduite. Encore en dessous, la petite famille de Jack, et encore encore en dessous, contrairement aux apparences, c’est pas une tête de mort, c’est une tirelire.
Sur la bibliothèque, les roses ne sont pas mortes et séchées juste pour faire beau. Quoi que… Ce sont des douceurs offertes par mon chéri. La rose pour mes 25 ans, le bouquet pour avoir passé avec brio la soutenance de mon DESS (18/20 quand même, ça s’applaudit et ça me permet, une dernière fois, de me vanter pour cette prouesse qui a pas servi à grand-chose).
Et bien voilà, je crois qu’on a fait le tour cette fois. Si d’autres questions vous brûlent les lèvres ou vous empêchent de dormir, je vous en prie, cessez de vous torturez et demandez moi.
Pour finir, une petite vue du jardin dont je ne me suis jamais occupée.
Concentration… C’est parti !
1. Combien y a-t-il de pingouins dans ce reportage ? (indice : n’oubliez pas la dernière photo du salon)
2. Combien de personnes ai-je remercié ?
3. Quelle est ma couleur préférée ?
4. Quel est mon réalisateur préféré ?
Et bien voilà… Cette fois c’est vraiment fini. Il est temps de tourner la page et de passer à une autre vie.
Je vous remercie de votre patience si vous êtes arrivé jusque là.
N’oubliez pas le guide ^^